COMMUNE DE MAKALA
Makala : Le réveil de conscience de la population
Kinshasa, 08/03/2006 / Société
La population de la commune de Makala se plaigne de l’état critique de leur cité qui tend ŕ sa disparition de la carte de la capitale du fait que, l’enclavement fait ressembler cette cité ŕ un îlot suite au manque d’approvisionnement régulier en eau et électricité
La cité de Makala est confrontée ŕ plusieurs problčmes qui demandent des solutions urgentes, sinon elle pourrait disparaître de la carte de la capitale. Surtout que ces problčmes datent de longtemps.
Outre l’enclavement qui fait ressembler cette cité ŕ un îlot il y a le manque d’approvisionnement régulier en eau et électricité qui vous rappelle le sičcle dernier. La population se demande si sa cité n’est pas maudite et manque de bons leaders politiques, sociaux, économiques et culturels.
Il faut donc que les filles et fils de Makala soient perspicaces, visionnaires, courageux, dynamiques, compétents et audacieux et osent relever le défi et soient élus pour ętre partout représentés afin de défendre leur commune dans l’intéręt de ses habitants, comme le claironne souvent M. Jean-Pierre Nsiampasi Makiphar.
Un groupe de 10 professeurs du secondaire viennent de former une association qui cherche ŕ convaincre la population en quęte d’une classe politique modčle pour apaiser leur soif, dixit JP Nsiampasi.
Un jeune opérateur économique, Louis Mupapa, avec l’aide d’un opérateur politique de ce coin de la capitale mobilise les jeunes de son environnement pour désenclaver son quartier Bolima. Un petit pont a été jeté sur Kinanga qui facilite l’entrée des véhicules traversant par le pont Feshi/Bantandu. Et bientôt, un autre est en vue avec l’apport de S.E.M. Ingele Ifoto sur Nkamba/Bayombe grâce au partenariat entre la mutuelle Bana QG de Patsho Masampu et celle de M. Louis Mupapa.
D’autres projets sont attendus, encouragés par le journal paroissial ELENGESA, pour améliorer la vie de nos compatriotes
Commune de Makala : les policiers déchirent les cartes d’électeurs la nuit
Kinshasa, 03/09/2005 / Société
Il se passe une situation bizarre dans la commune de Makala ŕ Kinshasa oů des inciviques opérant en tenue de policiers, traquent la population la nuit. Sont-ce de véritables policiers en patrouille ou des inciviques vętus en policiers ? Toujours est-il que, entre autres méfaits qu’ils commettent, figure celui de confisquer et de déchirer toute carte d’électeur qu’il trouve sur une victime qui tombe dans leur filet
La nuit, il devient risque de se promener dans certains quartiers de Makala. Les agents de l’ordre qui devraient assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, sont pointés du doigt par les habitants de cette municipalité.
Des sources bien informées, il nous revient que des hommes vętus de tenues des policiers et souvent armés sčment l’inquiétude et la désolation au sein de la population de cette municipalité.
La nuit vers certaines heures, on les voit ŕ trois ou plus, en train de demander des pičces d’identité. Surtout, ils exigent la carte détecteur. Lŕ, ils pensent avoir la chance de réussir. Et, en fait, ils réussissent. Comment réussissent-ils ? Certaines personnes n’ont pas penser ŕ se faire enrôler. Eux, ils tombent dans le pičge de ces inciviques. D’autres se sont fait enrôler mais, ils ne se promčnent pas avec leurs cartes. Pour ces malfrats, ils sont assimilés aux premiers.
Dans tous les deux cas, ils subissent une fouille systématique. Tout, surtout l’argent, est emporté. La oů la situation devient plus complique, c’est lorsque quelqu’un présente sa carte d’électeur, soit ils confisquent soit ils la déchirent. Des cas des cartes d’électeur déchirées devenant assez nombreux. il devient pour nous impérieux d’en parler.
Selon nos sources, ces policiers déclarent qu’ils ont surveillé les opérations d’enrôlement et d’identification, mais ils n’ont pas bien rémunérés ou pas du tout rémunérés.
Ils taquinent les porteurs de ces cartes Certaines personnes parlent d’une manipulation politicienne avec pour objectif le sabotage du processus électoral. Car, il est trčs tôt pour vérifier la véracité d’une telle hypothčse, sans pour autant
la rejeter absolument.
Nos sources font remarquer que ces agents de l’ordre, ou supposes tel, oeuvre dans l’obscurité la plus totale. Et ce phénomčne est accompagne des coupures injustifiées du courant. Dans certains quartiers de la commune de Makala, nous apprennent nos sources, la coupure de courant, en dehors du délestage, devient une denrée réguličre.
Lŕ encore, si on ne peut établir sans aucune preuve le lieu entre ces actes inciviques et les coupures de courant, on peut du moins affirmer que ces cas arrivent ŕ la faveur de l’obscurité favorisé par l’absence de courant électrique.
Dans l’état actuel de choses, il est inconcevable qu’on laisse libre cours ŕ ces gens qui sapent la reconstruction, et la restauration de la Rdc. Il faudra prendre des mesures de prévention en vue d’éradiquer ce genre d’insécurité.
(FP)
Last edited: 07/05/2006 01:44:01
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La population de la commune de Makala se plaigne de l’état critique de leur cité qui tend ŕ sa disparition de la carte de la capitale du fait que, ...
Makala, une municipalité presque à l’abandon
Par Godard Mabokoy
Beaucoup de Kinois confondent la commune de Makala à celle de Ngaba. Il en serait de même du côté de l’administration centrale. Abandonnée par les divers gouvernements et laissée à elle-même, cette commune est dans un état de délabrement total.
Situé au Sud de la ville de Kinshasa, le territoire où est érigé la commune de Makala ne sera inclus dans le périmètre de la ville que vers les années 1958-1959. Jusqu’à cette époque Kinshasa qui compte actuellement 24 communes n’en avait que 12. Composée de 11 quartiers, Makala est séparée des communes de Mont-Ngufula par l’avenue Bay-Pass ; de Ngaba par l’avenue de l’Université ; de Ngiri-Ngiri et Selembao par l’avenue Elengesa ; de Kalamu par l’avenue Kikwit. La rivière Kalamu traverse la commune de Makala qu’elle divise en deux. Makala 1 s’étend de la rivière Kalamu à l’avenue de l’Université et Makala 2 de la rivière jusqu’à l’avenue Elengesa. Makala 2 est la partie la moins urbanisée de la commune. Rongée par des nombreuses érosions, elle est souvent, pendant la saison de pluies, submergée par les eaux débordantes de la rivière Kalamu. Ce cours d’eau n’a jamais été curé.
PAS D’AVENUES ASPHALTEES
La commune de Makala ne dispose d’aucune infrastructure digne d’une entité moderne. Les taxis, bus et autres véhicules destinés au transport en commun évitent cette commune car, aucune de ses avenues n’est asphaltée. Même la grande artère Kimwenza qui vient de la commune de Kalamu se trouve transformée en un dépotoir public par les habitants de Makala qui y jettent leurs immondices. Makala ne dispose ni d’hôpital ni de véritable Centre de santé. On y trouve de nombreux petits dispensaires incapables de dispenser des soins appropriés aux malades. Et lorsque ceux-ci doivent être transférés d’urgence à l’hôpital général, il se pose toujours le problème de transport.
L’EDUCATION DES ENFANTS A LA DERIVE
A Makala, le secteur de l’éducation est tout aussi abandonné. Dans la plupart de salles de classes, les écoliers étudient à même le sol. D’autres sont contraints d’amener de chez eux chaque jour des escabeaux qui vont leur servir de bancs et de pupitres. Comme c’est le cas dans toute la ville de Kinshasa, les habitants de Makala connaissent les problèmes d’eau et d’électricité. L’eau coule par intermittence des robinets de Makala. Les câbles électriques suspendus au-dessus des toits dans toute la commune indiquent que Makala est un terrain de prédilection des «raccordements sauvages» avec tous les dangers que cela représente pour la population. Il suffit de visiter les environs de la paroisse Saint Matthias sur avenue Kwilu pour en prendre la mesure.
La situation sécuritaire dans Makala est aussi déplorable. La présence policière est particulièrement discrète dans cette commune populeuse. Plusieurs bandes de jeunes constituées en gangs y font la loi. Certaines viendraient même des communes voisines de Kalamu et de Ngaba pour s’y livrer à des combats de rues. La rumeur raconte même que le phénomène «Kata-Kata» aurait vu le jour dans la commune de Makala.
